SOUS LES OBUS.
Le sergent Paul Dubrulle, prêtre jésuite, servait dans le 8e régiment au fort de Douaumont en 1916.
« Quand nous entendions le sifflement au loin, tout notre corps se contractait pour supporter les vibrations excessivement puissantes de l’explosion, et à chaque fois, c’était une nouvelle attaque, une nouvelle souffrance. À ce régime, les nerfs les plus solides ne résistent pas. Mourir d’une balle n’est presque rien : notre être reste intact. Mais être démembré, mis en morceaux, réduit à de la bouillie, c’est une crainte que la chair ne peut supporter. »
🇨🇵 Paul DUBRULLE, S.J.