« C’était mercredi dans la matinée ». Olivier Gérard, le directeur de l’Ossuaire de Douaumont découvre un carton fermé devant la porte extérieure de la chapelle située à l’arrière du bâtiment. À l’intérieur, il trouve des ossements humains, une plaque d’identité de poilu et la fiche de « Mort pour la France » d’un soldat ! Des débris de casque Adrian, des boutons de capote militaire française et des pièces de monnaie frappées avant 1914 complètent l’ensemble.
La gendarmerie est immédiatement appelée, « comme pour toute découverte de corps », précise Olivier Gérard. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste à Verdun, est dépêché sur place et confirme qu’il s’agit bien là d’un soldat de la Première Guerre mondiale.
Une enquête est ouverte, l’ONAC, l’Office national des Anciens Combattants, de la Meuse, dirigé par Juliette Roy, est aussi sur le pont pour découvrir les descendants. Encore faut-il être sûr que la plaque corresponde bien aux ossements.