DEUXIÈME PARTIE :Â
Pour servir près de huit millions de repas quotidiens au plus fort de la bataille, l’intendance doit acheminer des milliers de tonnes de vivres, sur des centaines de kilomètres, pour les distribuer à des unités disséminées le long d’un interminable front. Elle réalise de véritables prouesses, gérant des stocks phénoménaux.
Après des débuts difficiles, des circuits de distribution efficaces se mettent progressivement en place, sollicitant chemins de fer et voitures à chevaux pour apporter les victuailles jusqu’aux roulantes qui chauffent à l’arrière du front. Les réquisitions locales (viandes et légumes notamment) diminuent au fil des combats, eu égard à la dévastation des zones par les « marmites », ces trous d’obus qui n’ont rien à voir avec l’art culinaire…