DERNIÈRE PARTIE
Même si les soldats français et britanniques ne mangent pas tous les jours à leur faim, la nourriture ne fait pas partie des revendications premières, comme l’est la lutte contre le froid ou l’amélioration des conditions de vie dans les tranchées. Dans le camp ennemi, en revanche, la situation est plus dramatique. Elle empire d’année en année. Allemands et Austro-Hongrois pâtissent des difficultés d’approvisionnement, voyant leurs rations diminuer sous les auspices d’ersatz assez peu appétissants.