De l’église où elles sont toujours enfermées, les femmes entendront le claquement des mitrailleuses; elles devineront : « Ils tuent nos hommes ! ». Elles ne devineront pas tout; elles ne verront pas l’horreur de ce massacre : les armes automatiques fauchant les rangées d’hommes alignés les uns derrière les autres, la paille entassée sur ces corps sanglants – et qui, en grand nombre, sont encore vivants – et le feu allumé là-dedans et qui s’élève pétillant, joyeux, torturant ces êtres à l’agonie, rendant impossible la fuite, ajoutant son ultime horreur à toutes les horreurs précédentes.