DĂ©border Ă Caen par l’ouest, franchir l’Odon, et atteindre le sud de la prĂ©fecture du Calvados : Montgomery met les gros moyens pour l’opĂ©ration Epsom. 60 000 hommes, 600 chars en pointe. Le XXXe corps de Bucknall Ă droite et le 1er corps de Crocker Ă gauche. Sans parler de l’artillerie avec une redoutable puissance de feu, 700 pièces appuyĂ©es par trois croiseurs de la Royal Navy. L’aviation n’est pas en reste avec les chasseurs-bombardiers du 2e Tactical Air Force.
L’offensive doit dĂ©buter le 23 juin mais la tempĂŞte qui a jouĂ© un sale tour aux ports artificiels quelques jours plus tĂ´t, fait encore des siennes. Monty ne dĂ©colère pas : « On ne peut rien dĂ©charger, une vraie calamitĂ©. Dans des navires, loin des plages, il y a tout ce dont j’ai besoin pour reprendre mon offensive et porter un grand coup. (…) Chaque jour qui passe fait l’affaire de l’ennemi ».
Montgomery sait que des unitĂ©s allemandes sont en route. Et pas du menu fretin. La 1re SS Panzer Leibstandarte Adolf Hitler, la 9e SS Hohenstauffen, et la 10e SS Frundsberg ont Ă©tĂ© rappelĂ©es du front de l’est.