Déjà employées de 1914 à 1918, les mines connurent un développement considérable au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sur terre, les belligérants en utilisèrent une grande variété – antipersonnel, antichar… Avec l’apparition des détecteurs magnétiques, ils eurent recours à des mines en Bakélite ou en bois.
Ce furent surtout les Allemands qui, pendant toute la durée du conflit, se montrèrent experts en la matière. La détection et la destruction des mines constituèrent une tâche extrêmement pénible et dangereuse pour les formations du génie, bien souvent obligées de travailler sous le feu de l’ennemi.

Après le débarquement de Normandie, les Alliés utilisèrent en France des engins parfois inattendus pour le déminage, comme le char « Sherman » M4 destiné, avec ses deux énormes rouleaux, à faire sauter les mines prévues contre les blindés. Ces chars se révélèrent particulièrement efficaces, depuis la bataille de Normandie jusqu’au passage du Rhin.